Ce week-end, la salle était remplie à Villeneuve-Saint-Georges. Pas pour pièce de théâtre, ni un concert, mais pour une Dictée Géante animée par l’inimitable Rachid Santaki. Oui, une dictée. Ce mot qui fait trembler autant qu’il intrigue, et qui, pour beaucoup, évoque des souvenirs d’école où la moindre faute pouvait valoir un regard désapprobateur.

Mais avec Rachid, oubliez la pression. Ici, les mots se font légers, les rires fusent, et les fautes deviennent des anecdotes à raconter. Il a cette capacité rare de transformer un exercice perçu comme élitiste en un véritable jeu collectif.

Villeneuve-Saint-Georges, terre d’accueil des mots
Dès le début, l’ambiance était posée : décontractée, chaleureuse, et surtout inclusive. Pas de regards juges, juste des visages curieux et prêts à s’amuser. Je dois l’avouer, même moi, je suis arrivé avec ce léger stress de l’élève qui craint le zéro pointé. Mais très vite, l’animation de Rachid a fait tomber toutes les barrières.

Un animateur hors pair
Avec son humour décapant et son approche bienveillante, Rachid Santaki a su rendre la dictée accessible à tous. Il dédramatise l’orthographe, casse les codes, et offre une vraie bouffée d’air frais. À chaque phrase qu’il lisait, il ponctuait son texte d’anecdotes ou de blagues qui faisaient éclater la salle de rire. Résultat ? On était tous plongés dans l’exercice sans même s’en rendre compte.

Quand l’orthographe devient une fête
Ce qui m’a marqué, c’est l’énergie collective qui émanait de la salle. Des jeunes, des moins jeunes, des amateurs de lettres ou des simples curieux, tous étaient réunis par une même envie : jouer avec les mots. Et franchement, qui aurait cru qu’une dictée pouvait fédérer autant ?

À la fin, ce n’étaient pas les fautes qui comptaient, mais les échanges. On débriefait nos erreurs en rigolant, on se congratulait pour les passages bien réussis. On repartait avec un souvenir précieux : celui d’un moment de partage où les mots avaient rassemblé.

Un message fort
Cette dictée, ce n’était pas juste un exercice d’orthographe. C’était une manière de montrer que la culture appartient à tout le monde. Que l’éloquence et les mots ne sont pas réservés à une élite, mais bien à tous ceux qui veulent s’en emparer.

A.B


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