Attention, pas de spoilers ici ! Si tu es venu chercher une critique de spectacle, passe ton chemin. On ne va pas te dévoiler les punchlines ou décortiquer les blagues. Non, ici, on parle de ce qui se trame autour de la scène. Ce qui nous a poussés à pousser la porte du Sacré Comedy, c’est l’envie de voir Mustapha El Atrassi, le patron du stand-up français, refaire surface. Et surtout, de comprendre ce qui l’avait poussé à se faire si discret pendant tout ce temps. Alors, on a écouté, le sourire en coin, pour savoir ce qu’il mijotait dans l’ombre.

Si tu te demandes si c’est drôle, franchement, ta question se pose-t-elle vraiment ? Ceux qui suivent le parcours de Mustapha savent qu’il n’a rien perdu de sa verve, ni de son goût pour les mots qui claquent. Il continue de jouer avec les limites, de jongler avec les sujets qui piquent, toujours avec ce mélange d’insolence et de sincérité qui n’appartient qu’à lui. Les punchlines fusent comme des uppercuts, les éclats de rire éclatent comme des feux d’artifice. Mais bon, si tu es vegan ou écolo sensible, le premier rang n’est peut-être pas l’endroit le plus confortable pour toi…

On ne va pas se raconter d’histoires, on s’était tous demandé pourquoi il avait pris le large si longtemps. Quand il aborde sa « disparition », il n’en fait pas une affaire de justification, c’est juste une pause qu’il s’est accordée, un moment pour se ressourcer loin du tumulte des projecteurs. Cette absence, il l’a vécue comme une parenthèse nécessaire, une façon de retrouver l’essence de ce qui l’anime. C’est ce qui rend son retour encore plus saisissant, presque électrique. C’est un peu comme revoir un vieil ami après une longue absence : il ne va pas tout te raconter dans les détails, mais il va te faire sentir qu’il est prêt à reprendre la conversation là où elle s’était arrêtée.

Pour saisir toute l’intensité de ce retour, il n’y a pas trente-six solutions : il faut aller le voir en live. Ce n’est pas juste une histoire de blagues ou de sketchs, c’est un état d’esprit, une ambiance qu’il instaure dès qu’il prend le micro. Ce genre de soirée où tu ressors avec la banane, peut-être un peu titillé par certaines vannes, mais indéniablement heureux d’avoir reçu ta dose de stand-up, signée Mustapha El Atrassi.

A.B